Le CDCS - Centre de Diffusion de la Culture Sanitaire

Le CDCS est une asbl, née au sein de l’ULB il y a plus de 40 ans, active dans les domaines de la santé et du social, l’information et la promotion de la santé, la prévention, l’enseignement et la recherche. Le CDCS est une ressource pour valoriser les connaissances et les travaux dans ces domaines, tant sur le fond – au travers de travaux de recherche et d’organisation de séminaires – que sur la forme, avec notre offre de service de graphisme.

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Le CDCS est spécialisé en recherches de type qualitatif. Il mène des projets en collaboration avec des institutions universitaires, organismes publics, associations, ...

Séminaires


Le séminaire "Penser les vieillesses" s'adresse aux chercheurs, aux professionnels ainsi qu'à tout citoyen intéressés par des questions de société liées au vieillissement et aux vieillesses.

Conception graphique


Confiez vos travaux à notre graphiste qui possède une grande expérience des domaines complexes de la santé, la santé publique et le social.

Nous proposons un accompagnement personnalisé et rigoureux pour la conception et la mise en page de vos documents.



Actualités

Prochain séminaire PLV

Chères toutes et chers tous,

 

Nous voici à la fin de la première moitié de l’année.

Vous avez été nombreux.ses à suivre nos séminaires. L’équipe du CDCS asbl vous souhaite d'excellentes vacances bien méritées ! Profitez bien pour vous reposer, vous détendre et recharger vos batteries. La rentrée s'annonce passionnante !

 

 

UN GRAND MERCI À TOUS.TES !

 

 

 

Voici déjà le programme de la rentrée :

Le CDCS asbl et Audrey COURBEBAISSE, PhD en architecture, vous donnons rendez-vous le 10 septembre 2024.

 

A. COURBEBAISSE s'intéresse à la fabrique de l'habitation collective d'un point de vue théorique, social, historique. Son étude porte sur le vieillissement de la communauté résidentielle de la tour Martin Luther King, une tour de 30 niveaux située dans le quartier Marius Renard dans la seconde couronne urbaine bruxelloise.

 

Construite dans les années 1960-70 par la promotion immobilière privée pour la classe moyenne belge, elle se caractérise alors par une certaine homogénéité d’âge, de classe et de parcours résidentiel de ses habitant·es et des espaces collectifs soutenant la vie communautaire dans un quartier relativement peu urbanisé. À partir des années 2000, le vieillissement et le renouvellement d’une partie de la population entrainent l’installation de services et de réseaux de soins et d’initiatives sociales destinés aux sénior·es, faisant ainsi muter les usages et les espaces du quartier.

 

Du fait de ces changements, nous faisons l’hypothèse du passage d’une communauté résidentielle réunie, entre autres, autour de l’histoire du quartier, la densité bâtie singulière et les espaces communs de la tour, à une communauté de soins spatialement plus éclatée.

 

À partir d’une immersion ethnographique au cœur du quartier de la tour MLK, nous tentons de comprendre l’impact et le rôle des formes urbaines et bâties dans le quotidien des personnes âgées en milieu urbain et de montrer comment les personnes âgées s’accommodent de la rencontre entre deux systèmes de soin, l’un symbolique et informel avec l’entraide, la coveillance des ancien·nes habitant·es et/ou de réseaux amicaux et familiaux et l’autre institutionnalisé, visible mais éclaté dans l’espace public.

 

                                                                                                                                  Bienvenue à tous·tes

                                                                                                        Inscription souhaitée


Récapitulatif de la première moitié de 2024




- Le vendredi 9 février,

 

dans sa présentation intitulée « Les maisons de repos : contexte actuel et pistes d’évolution », Pierre MISSOTTEN nous apportait un éclairage sur l’évolution des MR-S durant la crise du Covid-19. Ces lieux de vie se sont vite transformés en lieux de soin. Ce phénomène, amplifié par le Covid, a eu des conséquences sur la société et les professionnels.

 

- Le mardi 9 avril,

 

le secteur de l’aide à domicile était à l’honneur. Dans son exposé « Ce qu’a fait la crise du Covid aux métiers de l’aide à domicile », Nathalie BURNAY, sociologue à l’UNamur, a montré combien la crise du Covid a affecté les métiers de l’aide à domicile, questionné les identités professionnelles et transformé les pratiques.

- Lundi 6 mai : « Accompagner pour quel parcours résidentiel ? »

 

Daniel REGUER, sociologue du vieillissement, soulignait la contradiction entre discours politique et moyens publics mis en œuvre pour permettre aux citoyens de vieillir à domicile. Cas de la France.

 

 

- Lundi 24 juin 2024 : « La participation aux processus décisionnels : outil de régulation et de prévention des risques psychosociaux des travailleuses du Care à domicile ».

 

L’étude de Rachida BENSLIMAN, chercheuse en santé publique, met en lumière l’exacerbation des conditions de travail défavorables aux travailleuses de l’aide et des soins à domicile, dans des services dont le principal objectif reste la satisfaction des demandes des bénéficiaires. Ce qui impacte négativement la santé mentale et physique des travailleuses et la relation au Care.