Représenter le vieillissement dans la littérature de jeunesse, une affaire de transmission ?

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Nouveau 2019 - Un roman

INGLIN M.-H., 2019, Écris-moi. AutofiXion, Paris, Éditions Penta.

Marie-Hélène INGLIN-ROUTISSEAU, Docteur en littérature générale et comparée, Université Paris Nanterre

Discutante : Valérie CENTI, maître-assistante en langue française, Haute Ecole Charlemagne, Liège

 

 

Mardi 5 juin 2018 de 12 à 14 heures 

Institut de Sociologie ULB, Avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles

Salle Janne (15ème étage)

Plan d'accès

 

Entrée libre

 

 

 

 

La représentation du vieillissement, du passage de la vie à la mort, constitue pour l’enfant un moyen d’appréhender la temporalité. Pareille transformation ne passe pas seulement par la présence de la mort, de la maladie ou de la vieillesse. Dans la littérature de jeunesse, elle se dit aussi à travers une histoire symbolique de la succession des générations, une histoire qui, transmise aux enfants par leurs grands-parents, instaure une temporalité de la filiation. 

Pour autant, la restitution d’un tel passé n’est pas simple. La représentation d’une dégradation, d’une décomposition ou encore d’une hésitation dans l’exécution et la véracité du récit, rendent également compte des détériorations de l’âge, reliant la déconstruction du sens à la déconstruction du sujet. 

Dès lors, l’absurdité drolatique des situations, la tristesse de la perte dépassée par la reconstruction d’une ascendance, une esthétique de la naissance, de la vie, de la mort et de la renaissance, disent à l’enfant que la vieillesse n’est pas autre chose qu’un point de fuite à partir duquel le sujet se construit, une feuille, une branche, un moment de l’existence dans un cycle,  un arbre qui s’enracine, la certitude que nous habitons tous dans un arbre sans fin.