Arrière-grands-parents : un nouveau rôle familial à l'âge avancé ?

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Veronika KUSHTANINA, sociologue

LASA-UBFC, Université de Franche-Comté, Besançon

 

Discutante : Marie-Thérèse CASMAN, sociologue, ULiège

 

Mardi 10 mars 2020 de 12 à 14 heures 

Institut de Sociologie ULB, Avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles

Salle Janne (15ème étage)

Plan d'accès

 

Entrée libre

 

 

Résumé

 

Si quasiment une famille française sur 4 est constituée d’au moins 4 générations, on sait peu sur les liens entre la génération des aîné-e-s et la plus jeune. Dans les années 1990, les chercheurs observaient une absence de rôle spécifique des arrière-grands-parents due à un « écart d’âge extrême » (Cherlin, Furstenberg, 1992, p. 92) et accentuée par le fait que la place de grands-parents soit déjà occupée par leurs enfants (Attias-Donfut, Segalen, 1997).

Dans un contexte démographique (allongement de l’espérance de vie) et social (recul de l’âge de la retraite) changé, ma recherche exploratoire vise à comprendre la place des arrière-grands-parents à travers deux dimensions – la fréquence des contacts et les liens subjectifs. La figure distante (peu fréquentée et peu significative pour la plus jeune génération) s’oppose ici à une figure d’affection et de proximité. Les effets structurels (notamment l’indisponibilité de la génération des grands-parents), les effets croisés des âges d’accès au statut d’arrière-grand-parent avec le genre et le milieu social sont mobilisés pour comprendre ce clivage. Enfin, j’analyse comment «l’épreuve du grand âge » (Cadarec, 2009) intervient dans les relations des arrière-grands-parents avec les arrière-petits-enfants.